1983 - Aprés l'incarcération
L’exil intérieur, avant le départ
À sa sortie de prison, Li Shuang entame une période de création fiévreuse, presque secrète, mais décisive. Les pastels réalisés en détention, avec quelques feuilles et pastels de couleurs, deviennent la source de nombreuses toiles peintes en 1983, juste avant son départ pour la France.
Ces esquisses, nées dans l’enfermement, agissent comme des matrices. Elles contiennent déjà les formes, les élans, les tensions de son œuvre à venir.
Peindre devient alors un acte de mémoire active, de transmutation. Elle ne cherche pas à représenter ce qu’elle a vécu, mais à "laisser parler l’intuition nue", ce qui lui a été révélé dans le silence et la solitude.
Les toiles de cette période sont directes, vibrantes, parfois lugubre, mais toujours habitées d’une lumière intérieure. C’est "la peinture d’un seuil" : celui entre pays natal et l’inconnu.
Quelques mois plus tard, Li Shuang quitte la Chine. Mais avant l’exil, elle laisse derrière elle une série de tableaux essentiels, comme les prolongements agrandis de ses visions captives.

1983, Huile sur toile, 93 x 114 cm

1983, Huile sur toile, 78 x 88 cm



1983, Huile sur toile, 93 x 79 cm

1980, Huile sur toile, 84 x 84 cm

1983, Huile sur toile, 89 x 79 cm

1983, Huile sur toile, 90 x 114 cm

1983, Huile sur toile, 120 x 89 cm

1983, Huile sur toile, 82 x 66 cm

1983, Huile sur toile, 93 x 123 cm

1983, Huile sur toile, 78 x 118 cm

1983, Huile sur toile, 77 x 84 cm

1983, Huile sur toile,

1983, Huile sur toile, 65 x 43 cm
